Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Livre 1

Chapitre 1

Le temple des Déesses

La journée se termina enfin. Je pris toute les affaires dont j'avais besoin pour le lendemain dans mon casier, dit rapidement au revoir à mes amis et partis comme une tornade. Une fois sortie, je ne savais pas si je voulais renter immédiatement ou flâner. Je décidais donc d'aller au temple. Là-bas au moins je me sentirai en paix. Le temple se trouvait a l'extrémité de la plate forme, près de ma «place à démon», qui fut sûrement choisis a cause de ça, je ne me rappelle plus.
Le bâtiment était sur deux étages. En arrivant on voyait un grand escalier raide, d'une soixantaine de marches. Là s'étendait sur 3 mètres autour de la salle couverte une terrasse vierge de meuble et de monde. Deux statues encadraient la porte. Taillées en marbre blanc, deux filles au longes ailes de cygnes se tenaient la main au dessus de la porte tandis que l'autre ( main ) s'était figée dans un ultime mouvement pour rejoindre l'autre main de sa soeur. C'était elles, nos déesses. On raconte qu'elles avaient exister avant Eldarin, au moment de la grande guerre du peuple de ciel contre les démons. Elles soignaient notre peuple avec un baume magique fabriqué avec des plantes dont elles avaient le secret. Hélas, tout ça n'était qu'une légende pour augmenter la foi. A l'époque mon avis était que si elles avaient existé, la vérité était tout autre. De toutes façon des jumelles ça ne pouvaient pas exister, c'était impossible pour moi.
J'entrai dans le bâtiment. Le premier étage était la salle de prière. Au centre des coussins étaient posés et des croyants priaient à genoux. Contre les mur, à un intervalle régulier de 10 mètre, des confessionnal pour les âmes en peine en mal de conseils. Seuls les agréés étaient autorisés à prodiguer les conseils. Entre les confessionnals des sièges étaient placés pour pouvoir méditer. En général, c'est la que je m'asseyais, mais ce jour la j'eus envie de grimper au deuxième étage. C'étaient le quartier des religieux, des agréés au confessionnal, des attribués au cérémonies quotidiennes et des autres. Chaque personne qui monte jusqu'à cet étage venait pour se rendre utile à la communauté religieuse. Certain faisait le ménage, d'autre la lessive, et moi ce jour la j'avais envie de cuisiner, de préparer le goutter ou le repas du soir. Je m'entendais bien avec les préposés aux cuisines, et ils m'accueillirent en souriant. Ils préparaient le goutter pour les croyants et les religieux. Je les aidais à préparer les aliments sucrés. Je grappillais de temps en temps et me faisais gronder gentiment, je riais avec eux : je me sentais bien, enfin, après cette journée fatigante.

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Pas d'image pour l'instant mais celle ci est tres dure à faire parce que c'est moi qui la créé entièrement et que c'est pas facile du tout même sur tablette graphique. Finalement, j'ai abandonné, c'était trop difficile. Essayez d'imaginer la position vous même.
Livre 1

Chapitre 1

Peurs

En sortant du temple je me sentais mieux ... pour 5 minutes. En marchant dans la rue, je sentis les regards des passants qui m'agressaient. Leur surprise, leur dégoût, leur curiosité me blessaient. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je courus pour renter. Le trajet prenait du temps. Je commençais à voler car les les regards devenaient de moins en moins supportable. Je levitait au dessus des maisons. Mais je fatiguais, malheureusement car j'avais utilisé beaucoup d'énergie ce jour là. J'allais bientôt devoir me poser. J'atterris sur un toit. Je me mis a courir. Cette fois je sautais de toit en toit en levitant pour atteindre ceux qui étaient trop hauts ou trop loin. J'arrivais à la maison essoufflée, vidée, malheureuse. Je posais mon sac dans ma chambre, embrassais mon père, enlaçais ma mère, pris un casse-croûte et allais me réfugier dans ma chambre.
Dans cette atmosphère que j'avais pris soin de créer, je me sentais mieux. Mais je savais parfaitement que tous les sentiments de la journée me retomberai dessus comme un piano sur un chat au milieu de la nuit. Je fis rapidement mes devoirs et essayais de mémoriser quelque villes. J'abandonnais en soupirant.
Je pris une grande feuille de papier et mon fusain et commençais a dessiner mon sujet préféré : les démons. A chaque dessin ils étaient différent, un petit peu ou beaucoup. Forcement : personne ne savait vraiment à quoi ils ressemblai, et donc en comparant mon premier dessin à celui ci on s'apercevrait que presque tout était différent puisque je changeais un détail à chaque fois, et jamais le même au même endroit.
Je dessinai jusqu'au repas. Je feins la bonne humeur pour mes parents mais au fond de moi j'étais quand même triste. De vrai jumeaux étaient arrivés, et moi j'étais toujours le monstre, et ça s'était même accentué. Je réussis à m'endormir mais au milieu de la nuit vers 2 heure du matin, je me réveillai en hurlant presque, au milieu du même rêve : des yeux menaçants, de toute les couleurs qui me regardaient, des voix qui me disaient que j'étais seule, désespérément seule. Ensuite les personnes que j'aimais me regardaient avec des airs de reproches, me tournaient le dos et partaient sans se retourner, sans un regard en arrière. Et moi je ne savais qui rattraper en premier. Je m'écroulais donc, à chaque fois en pleurs pendant que l'obscurité et les ténèbres m'enveloppaient sans pitié.
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En fait c'est plus une de mes peurs qu'autre chose. Le dessin pareil c'est une de mes passions. Ce personnage est peut-etre mon alter-ego, qui sais ;p !
Livre 1

Chapitre 1

Attente

Je relève la tête. Combien de temps ai-je passé à écrire ? D'après la lumière, je dirai 4 bonnes heures. D'autres liasses de papier ont été déposés dans ma cellule sans que je m'en aperçoive. Cela tombe bien j'allai commencer à en manquer.
J'ai une drôle d'impression, comme si quelqu'un m'observait. Ba, soit c'est mon imagination, soit on me surveille de près. Tiens, le siato a perdu de son effet, je peux leviter maintenant, un peu, enfin comme une personne normale quoi. Zut ils ont pensés à tout : la cellule est basse de plafond et la porte est en bois de zablub, je ne peux donc rien faire. Tant pis c'est pas comme ça que je m'échapperais.
Ha non, c'était pas mon imagination, il y avait bien quelqu'un qui m'observait. Ce quelqu'un est allé prévenir un autre quelqu'un que j'avais fini de gribouiller et ce dernier quelqu'un vient me rendre visite. On ouvre la porte. Toujours et encore lui. Je soupire. Il me demande si c'était bon (mon repas), je lui répond par un haussement d'épaule. Il me demande s'il peut lire ce que j'ai écrit. Je lui répond que ce n'est pas une question et qu'il ne me demande pas mon avis ni mon autorisation puisqu'il le tient déjà dans ses mains. Il sourit. C'est rare chez lui. Je lui demande simplement de me laisser le manuscrit pour correction éventuelle. Il acquiesce. On apporte un fauteuil dans la cellule où il s'assoit nonchalamment.
Et moi je suis sensée faire quoi ? Le regarder sans broncher, en attendant qu'il ai finit et qu'il me donne ses commentaire ? Pffff, j'ai plus qu'à rester assise et à attendre. Il n'aime pas être dérangé.
Je commence à chanter. Il me regarde et baisse les yeux vers le passage qu'il est en train de lire. C'est la chanson que Galba et moi avions inventé au collège, en 3ème, avant cette année fatidique. Elle est rigolote et jolie. Un peu bête aussi, mais on était petite à l'époque. Ha Galba, comme je suis fière de toi maintenant. Et toi qui ne sais jamais si je suis morte ou en vie.
J'enchaîne sur une chanson plus triste que Diane m'avait apprise. Elle est triste et mélancolique, mais d'une irrésistible beauté. Tu me manque Diane. Si je pouvais faire quoi que se soit pour que tu sois là, je le ferais, et j'espère qu'il le sait.
Il a enfin fini de lire. Il paraît plutôt content. S'il croit avoir les infos qu'il cherche avec la suite il se trompe. Il me rend mes papiers et sort. Bizarre, j'aurai juré qu'il avait quelque chose à me dire .
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Voili voilou, aujourd'hui j'ai mis 8 articles dont la moitié contient du texte intérressant pour vous. Alors content hein ? Ca compense pour la lenteur de d'habitude.
Livre 1

Chapitre 2


Seules ?

Âpres une bonne nuit de sommeil, heu non mauvaise en fait. La paille était humide et elle grattait, en plus le sol était dur. Çà pue et j'ai tout le temps l'impression d'être observé. Et en plus je peux toujours pas me servir de ma lévitation. Son siato doit être vachement concentré. Pfff y'a même pas de quoi me laver. Et je fait quoi, moi, toute la sainte journée toute seule enfermée dans ma cellule ? En plus je suis sure qu'il va se passer quelque chose. Je crois vraiment qu'il a voulu me le dire. Tiens, je vais taper sur la porte jusqu'à ce que quelqu'un vienne. Ou me mettre à brailler, comme ça, je verrai si il y a d'autre personnes (mes amis peut-être) dans les autre cellules, ou si je suis isolée. Non je vais chanter. On me disais souvent que j'avais une belle voix (j'ai jamais su si s'était vrai ou si on me disais ça pour me faire plaisir). Bon maintenant, faut choisir une chanson. Peut-être une chanson cochonne que tout le monde connait? Au moins on saurai si je suis seule ou pas, si jamais on chante avec moi. Mouai, mais je risque de me faire disputer (pour le moins) par les gardiens. Ou alors une comptine qu'on m'a appris à l'école ? Non trop infantile. Une épopée alors. C'est long et joli en général. Ouai, ça, ça irai bien. Le chant d'Eldarin ça a la classe.

Allez hop, c'est parti !
C'est l'histoire d'Eldarin, le merveilleux héros
Le premier qui connu la gloire et un long repos
A la fin de sa vie, qui fut très bien remplie.
Il sommeil en l'histoire où désormais il git.
Son histoire commença près de Linéatou
Où sa mère donna le vie à ce garçon roux
Malin comme un singe, rusé comme un renard
Il aimait regarder les étoiles le soir.
Au sein du clan des ombelles, dont il fut l'héritier
Il se fit des amis au c½ur fier et carré,
Croyant en lui comme des fidèle en leurs dieux.
Il rassembla une armée, pour réunir les clans,
Violent, renégat qui ne juraient que par leurs rangs.


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Désolée c'est super moche mais j'ai aucun talent pour la poésie ( je fait remarquer que c'est en alexandrin avec hémistiche et en rime, c'est pas très joli mais au moins je l'ai bossée [ désolée pour la rime "carré" mais je trouvais aucun autre adjectif qui pouvait convenir] ). Je vais rajouter un ou deux autre article au présent, parce que ce passage est plutôt long, et il se passe quelque trucs relativement important.
Livre 1

Chapitre 2

Coma

Oh, zut, ils s'arrêtent devant ma cellule. Pfffffff, c'est encore lui, il ne peut pas me laisser tranquille un peu ? Ou alors me traiter comme un hôte de marque (faut pas rêver). Qu'est-ce qu'il me veut encore ? Ho, ho, c'est pas bon, il me sourit cruellement. Il doit avoir des ordres qui lui plaisent, visiblement. Ho, ho, il ordonne à ses gros bras de m'attacher solidement et de me bander les yeux. Je me débat. Mais je suis fine et fragile alors qu'ils sont deux et costaux. Je ne les laisse pas me prendre facilement, question de principe. Pour qu'ils ne pensent jamais que se sera simple avec moi. Un des lourdaux me porte sur son épaule, pas très confortable comme position. On marche une petite centaine de mètre, il y a plein d'angle donc je ne peux pas me repérer. On entre dans une pièce. On m'assoit sur une chaise inconfortable. On me détache membre par membre qu'on rattache aussitôt sur la chaise.
Zut, ça m'a tout l'air d'être une salle de torture. Ho, ho c'est mauvais pour moi, çà. Bon, je n'ai plus qu'une seule chose à faire : m'évanouir volontairement. Je retient ma respiration.1 minute, 2 minutes, 3 minutes ... pendant ce temps le bourreau prépare ses instrument ... 4 minutes, 5 minutes , 6 minutes, je vais ... défaillir, je ... vais ... sombrer ..., c'est ...
Bam, Boum, Boung, Crack !
C'est quoi ces bruits ? Hola, ça fait peur, il fait tout noir et aucun de mes sens ne fonctionne, on dirai que je suis dans une pièce sans lumière et a demi insonorisé. Je peux pas bouger. J'ai l'impression d'être enfermé dans ma propre tête. J'ai verrouillé mon esprit, j'espère qu'il ne me torture pas pour me réveiller. Ce serai idiot parce que dans ces cas là, la personne préfère rester s le coma plutôt que de subir la douleur. Ces gros bruit continue, mais j'entend une voix qui parle à mon oreille. C'est encore lui ! Mais il peut pas me laisser de l'air un peu ! J'ai pas envie de reprendre conscience, pas tout de suite. Je veux retourner dans le noir complet, totalement inconsciente., sans aucune pensée. Je me concentre. Le bruit s'arrête. Mieux mais pas encore assez. Je recommence l'évanouissement ...
Oups, ça marche pas. Ha oui, je dois pas avoir repris le contrôle de mon corps. Non ça doit pas être ça, en fait je dois avoir tellement de volonté que je n'ai pas recommencé a respirer après ma perte de conscience. Les bruits ça doit être les gens qui essaye de me ranimer. Bon, j'espère que c'est la bonne explication. Je veux pas mourir avant de lui avoir dit une dernière fois «Je t'aime». Prête ? Non pas trop mais j'ai pas vraiment le choix. Je replonge dans la réalité bien trop réelle.
Des gens s'affairent autours de moi. Quelqu'un me fait du bouche à bouche. Quelqu'un d'autre me fait de l'aide cardiaque. L'autre parle toujours à mon oreille. Un médecin (peut être, j'en sais rien en fait) le regarde méchamment. Je profite que le type retire ses lèvres de mon visage pour respirer un grand coup. Et tousser très fort aussi. Et re-respirer un grand coup. Plutôt haleter en fait. On m'aide à m'assoir. Je respire.

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